Algérie- Espagne La froideur des relations historiques

Quand l’Algérie avait choisi de contourner l’Espagne afin d’entamer avec le Portugal, un grand épisode de bonnes relations et de coopération multilatérale qui va notamment toucher une multitude de secteurs vitaux, le message à l’intention du gouvernement espagnol était déjà déchiffré et son contenu assimilé. Si vous ne savez pas vous conduire avec nous..Et bien, c’est facile nous pouvons facilement, se passer de vous et de votre coopération… s’il n’y a pas la France, il y a l’Italie et s’il n’y a pas l’Espagne, il y aura évidemment le Portugal et ainsi de suite… vous voyez bien que nous avons l’embarras du choix et nul n’est en mesure de nous dicter nos comportements s’ils ne sont pas positifs et fructueux par rapport à nos relations avec tel ou tel pays. Depuis que le monde est monde, toutes les relations que ce soit entre individus ou entre Entités politiques, étaient – à des rares exceptions près- dictées par le seul mobile de l’intérêt. En effet, tout ce qui reste, ce n’est que verbiage tautologique servant à amadouer les esprits. Depuis un certain temps, le gouvernement ou le régime politique espagnol a opté d’emprunter une ligne de conduite, diamétralement opposée aux choix politiques de l’Algérie et du coup opposée à ses intérêts nationaux en matière de politique étrangère. Les membres du gouvernement Sanchez sont conscients de leur bavure, seulement, leurs calculs auraient préféré s’aligner sur les choix d’autres partenaires, peut-être plus lucratifs. Pourtant, ils savent bien que la politique étrangère de l’Algérie, que ce soit avec ses ennemis ou avec ses amis, est clairement marquée par des jalons et des lignes rouges à ne jamais transgresser.. Les pays ayant pu décrocher des avantages économiques et politiques en acceptant de coopérer avec l’Algérie, selon le principe de la réciprocité et de la mutualité des intérêts, vont beaucoup gagner de ses «alliances» politico-économiques. L’Algérie est un pays riche, pas uniquement en pétrole et en gaz, mais également, en opportunités d’investissements. Pour l’Algérie, les investissements étrangers sont toutefois, un facteur cardinal pour se relever économiquement. C’est un principe qui est devenu universel, avec la force du temps. Le rôle du gouvernement, c’est justement, de rendre ce souhait une réalité vécue, en s’efforçant, à attirer les investissements étrangers, en proposant à l’investisseur des acquis avantageux. Il faudrait par la même occasion rappeler, que tout cela n’est pas réalisable, sans un respect des choix politiques et des principes. Si un pays pensait à se mettre en travers de mes intérêts, il n’est pas le bienvenu chez moi.