Algérie – Danemark. L’usine Novo Nordisk pour un meilleur ancrage en direction des diabétiques

La nouvelle insuline est fabriquée désormais en Algérie, avec un chiffre d’affaire exorbitant et l’impact de l’importation de 45 millions d’euros selon les responsables de l’usine rencontrés, hier, sur place. Lors de cette visite au niveau de ladite usine par le staff officiel, le ministre de la Santé algérien, le ministre des Affaires étrangères danois et de l’Ambassadrice du Danemark ainsi que les deux walis, celui d’Alger et de Blida, ont pu s’enquérir des conditions de la fabrication de la nouvelle insuline qui sera mise bientôt sur le marché. L’usine Novo Nordisk de Boufarik répond quant à elle aux besoins des patients diabétiques en Algérie et pour notamment sa gestion et sa prestation de services. Voila en somme la quintessence de la visite de la délégation officielle sur le tas à Boufarik où le ministre de la Santé algérien et le ministre des Affaires étrangères danois sont venus s’enquérir de visu sur les conditions de fabrication, ses missions et ses prérogatives mais notamment sur le développement de ce site industriel.
Voila une aubaine pour les patients algériens puisque à en croire les responsables rencontrés sur place à l’usine sise à Boufarik dans la wilaya de Blida, l’usine Novo Nordisk ambitionne la fourniture à 100% des insulines pour le marché algérien à l’horizon 2024. Néanmoins, il est important de signaler que ladite usine pharmaceutique est un partenaire historique en Algérie pour la simple raison qu’elle reste doyenne pour la fourniture des médicaments et ce, depuis 1936 qui est considérée comme étant un important événement puisqu’il s’agissait alors de la date de la première livraison d’insuline vers l’Algérie. Rappelons que Novo Nordisk est une entreprise internationale de soins de santé qui a été créée en 1923 au Danemark. Lors de leur visite ensemble de cette usine située à Boufarik dans la wilaya de Blida, lors de la conférence de presse tenue en marge de cette tournée, les deux ministres algérien de la Santé et danois des Affaires Etrangères sont surtout revenus sur les prérogatives de ladite usine, sa gestion, son objectif, sa contribution, son chiffre d’affaires et sa création d’emplois.
Les deux intermédiaires ont surtout insisté sur les conditions socioprofessionnelles et l’équipement sophistiqué à l’intérieur de l’usine qu’ils ont visitée à Boufarik.