Le gardiennage des parkings et autres aires de stationnement à Oran qui a fait l’objet d’une circulaire du ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales du 20 novembre 2012, a été au centre, lundi, des débats d’un exécutif communal. Ce qui a attiré l’attention, ce sont les «péripéties» vécues par ce dossier depuis la promulgation du «texte» ministériel. Un recensement des parkings et des aires de stationnement avait été établi dès 2012 par les services de la commune, à travers les délégations communales de l’ancien découpage, en coordination avec les services habilités de sécurité conformément aux directives de la circulaire. Les listes des exploitants de ces parkings ont été élaborées en 2012 et 2013. La mise en oeuvre de cette démarche reposait sur trois étapes distinctes l’une de l’autre. En premier lieu, il s’agit selon le texte d’un recensement des occupants de parkings et d’aires de stationnement. Ce travail devait être suivi d’une «identification des sites» qui sont susceptibles de faire engranger des dividendes à la commun. Alors qu’en troisième lieu, la commune se devait d’établir le cahier des charges où sont spécifiés les «critères» que doivent remplir les futurs exploitants des parkings et des aires de stationnement préalablement recensés et dont les listes de noms dûment avalisées par l’enquête d’habilitation de la police. Ce dossier a été pris en charge par la Commission chargée de l’organisation du gardiennage des parkings et des aires de stationnement, relevant de la commune d’Oran, lequel dossier a été soumis à la délibération des élus et entériné lors de l’Exécutif de ce lundi. Les délégations communales restantes qui n’ont pas encore recensé ni envoyé à qui de droit, les listes des occupants des parkings et d’aires de stationnement, ont été exhortées de respecter la circulaire pour peaufiner leurs «listes». On croit savoir de sources de la DRG communale que les premières décisions de justice sont remises par le biais d’un huissier aux concernés prononçant leur «expulsion» et «une obligation du recouvrement par la commune des droits de stationnement» après le dépôt de plainte de la commune. Il est admis qu’avec l’expansion qu’a connue depuis sans cesse l’agglomération urbaine oranaise, le nombre d’occupants de nouvelles aires de stationnement qu’elles soient créées ou improvisées, a bondi telle une flèche à Oran, ce qui forcément oblige maintenant certains délégués de secteurs urbains à passer à l’action et à les recenser pour l’enquête d’habilitation des services compétents. « Les parkings et les jardins sont une bouffée d‘oxygène pour la trésorerie communale, ils doivent faire rentrer de l’argent en ces temps de conjoncture financière difficile à cause des effets du Covid-19», a indique le maire. On a recensé jusqu’ici 40 jardins existant à Oran dont la majorité ont cependant besoin de création de divertissements, de crèmeries et de cafés shop.
