Dans le cadre de l’exécution des instructions émanant du ministère du Commerce, liées à la protection de la santé du consommateur ainsi que la prévention et la lutte contre toute forme de rétention ou spéculation ayant généré une hausse des prix de denrées alimentaires, ceux des fruits et légumes, des viandes rouges et blanches, les fonctionnaires contrôleurs de la Direction du Commerce de la wilaya d’Ain-Temouchent sillonnent les différents locaux commerciaux, exploités par des grossistes ou des détaillants, à travers les 28 communes de la wilaya, durant le mois de Ramadhan. A cet effet, la Direction du Commerce de la wilaya d’Ain-Temouchent a mis en oeuvre sur le terrain 72 brigades de contrôle commercial, réparties entre 40 brigades exerçant les missions de la répression de la fraude et 32 brigades en charge de la lutte contre les pratiques illicites, avec un effectif global de 144 agents, indique monsieur Abderahmane Guidji, directeur du Commerce de la wilaya d’Ain-Temouchent qui fait état que ces missions de contrôle permettent une totale transparence dans la pratique commerciale d’une part et combattre la spéculation des produits alimentaires, toutes formes de spéculation, monopole de marchandise ou de rétention des stocks de denrées alimentaires de première nécessité entre autres celles soutenues par l’Etat d’une part et combattre les hausses illicites nuisant sérieusement au pouvoir d’achat des citoyens d’autre part. Rappelons que les contrôles ont touché également les producteurs d’aliment de bétail et les commerçants en gros de ce produit dont plusieurs personnes intermédiaires irresponsables en profitent pour le spéculer au mépris des lois de la République et au détriment de l’éleveur en ovins, bovins, caprins et celui des volailles en particulier. Ce qui s’est traduit par une hausse galopante du kg du poulet de chair variant entre 350 dinars et 370 dinars, durant le mois de Ramadhan. Bien que des commentaires locaux aient fait état que cette hausse serait due à l’offre et à la demande touchant les produits agro-alimentaires ou fruits et légumes, cependant, d’autres n’excluent pas que le diktat des intermédiaires spéculateurs qui trouvent parfois le champ libre dans l’approvisionnement des marchés. Plusieurs commentaires préconisent toujours la présence continue des agents de l’Etat en charge du contrôle sur les circuits commerciaux, les marchés, les espaces d’approvisionnement, etc …. Avec un contrôle rigoureux qui peut tendre à une régulation transparente et forte des marchés et du circuit commercial en général.
