A moins de 10 jours de l’Aid-EL- Adha, une ambiance particulière anime la wilaya de Saida. Les saidis ainsi que d’autres citoyens venant d’autres wilayas, surtout ceux d’Alger, affluent vers les bergeries des communes rurales. Quand au protocole sanitaire, on n’y pense même pas. Frénésie du mouton oblige et les fermiers se frottent les mains. Dans les cafés publics, on ne parle que du mouton et de son sacrifice. La flambée du prix du mouton à la veille de l’Aïd est devenue monnaie courante sur les marchés des bestiaux et autres points de vente clandestins. Les seigneurs de la steppe sont de retour. Ils ont l’argent et le bétail. Ils entretiennent entre eux des relations qui sont le résultat d’une domination quasi-totale du marché. C’est l »époque fabuleuse des maquignons et chevillards. Cette année encore, les citoyens payent au prix fort la fête de l’Aïd, ne serait-ce que pour faire plaisir à leurs enfants mais tout de même, l’Aïd el kebir est pour tout le monde, une occasion de bonheur même pour les pauvres. Allez Aïd mabrouk !