L’ONU a annoncé que quatre de ses écoles dans la bande de Ghaza abritant des déplacés de l’agression sioniste avaient été touchées, jeudi dernier, par des bombardements. Les bombardements ont fait 23 martyrs, a indiqué l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), précisant qu’ils avaient touché deux écoles dans les camps de réfugiés de Jabaliya et Chati (nord) et deux autres à Boureij plus au Sud. Plus tôt dans la journée, le ministère palestinien de la Santé avait fait état d’au moins 27 martyrs dans un bombardement sioniste près de l’école de l’UNRWA à Jabaliya et de cinq autres dans celle de Chati. «Les corps de 27 martyrs ont été récupérés, et il y a aussi beaucoup de blessés», a déclaré le porte-parole du ministère, Ashraf al-Qudra. La Défense civile à Ghaza a, en revanche, fait état de 15 martyrs dans un bombardement dans ce camp, sans mentionner les écoles de l’UNRWA. Le chef de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens avait affirmé, mercredi dernier, lors d’une visite dans la bande de Ghaza, que ses équipes resteraient «aux côtés des Palestiniens» dans ce territoire malgré la guerre décrétée par l’entité sioniste contre le peuple palestinien à Ghaza. «Mon message ferme, mon message clair à tous les membres du personnel et aux habitants de Ghaza est que l’UNRWA restera aux côtés des réfugiés palestiniens et des Palestiniens ici à Ghaza», a déclaré à des journalistes Philippe Lazzarini, le plus haut responsable de l’ONU à entrer à Ghaza depuis le 7 octobre. Lors de ce déplacement de quelques heures, Lazzarini a notamment visité une école dans laquelle s’abritent des déplacés. «J’ai été choqué par le fait que tout le monde demandait de la nourriture, de l’eau. Nous avons vu presque tous les enfants dire qu’ils avaient besoin de manger, besoin d’eau. Je n’ai jamais rien vu de tel à Ghaza quand je venais après un conflit», a-t-il encore dit.
