L’Association colombienne d’amitié avec le peu-ple sahraoui (ACOLPS), a condamné ferme-ment l’agression des forces militaires marocaines contre une manifestation pacifique de civils sahraouis dans la zone tampon à El-Guerguerat, dans le sud-ouest du Sahara occidental, soulignant que cette agression est une violation flagrante du cessez-le-feu signé entre le Maroc et le Front Polisario. L’ACOLPS a exprimé, dans un communiqué, sa « profonde préoccupation face aux récents événements survenus à El-Guerguerat, où les forces militaires marocaines ont mené une attaque brutale, dans la matinée du vendredi 13, contre des dizaines de manifestants civils sahraouis qui protestaient pacifiquement contre l’existence de cette brèche illégale ouverte dans le mur militaire, en violation franche des termes du cessez-le-feu qui font partie du plan de règlement de l’ONU et de l’OUA, depuis 1988 ». L’Association a exhorté « le secrétaire général de l’ONU et le président du Conseil de sécurité à réactiver le processus de décolonisation du Sahara occidental et à organiser le référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui, comme garantie de la paix en Afrique du Nord-Ouest ». Elle a également appelé le SG de l’ONU à « nommer un envoyé spécial pour le Sahara occidental, à relancer les pourparlers entre les deux parties au conflit, Maroc et le Front Polisario dans les plus brefs délais ». Plusieurs organisations et associations internationales ont condamné avec force l’agression militaire marocaine contre des civils sahraouis dans la zone d’El-Guergueart, appelant à cesser immédiatement les hostilités et à organiser sans délai un référendum d’autodétermination. L’Association française des Amis de la RASD (AARASD) a condamné, elle aussi, l’agression menée, vendredi, par les forces d’occupation marocaines, réitérant son « soutien total » aux Sahraouis dans leur lutte pour l’indépendance. Pour sa part, l’intergroupe parlementaire européen « Paix pour le peuple sahraoui » a exhorté l’Union européenne (UE) à condamner les mesures marocaines unilatérales dans la région d’El-Guerguerat, en appelant à la fin immédiate de la politique d’impunité dont bénéficie le Maroc.
