Des hôpitaux à Ghaza vivent le chaos devant l’escalade de l’armée israélienne, après l’offensive terrestre meurtrière à l’enceinte même des hôpitaux. C’est le chaos. Les images transmises via les chaînes de télévision restent perplexes sur l’atrocité de cette guerre contre Ghaza, les Ghazaouis et la Palestine en général et le bilan est lourd. Actuellement, 47 des 72 centres de soins primaires à Gaza sont hors service et 25 des 36 hôpitaux ne sont pas opérationnels, les autres ayant du mal à fonctionner selon les dernières estimations de l’OMS. Bien avant la guerre entre Israël et le Hamas, il y avait environ 3.500 lits d’hôpitaux à Gaza. En effet, l’OMS qui est l’Organisation Mondiale de la Santé réclame des évacuations quotidiennes de patients depuis Gaza vers l’Égypte. Cette décision est intervenue après le génocide commis contre des hôpitaux et des malades hospitalisés par les forces israéliennes sous prétexte qu’Israël serait à la recherche de refuges ou bunkers où s’abrite Hamas en sous-sol des hôpitaux entre autres celui d’Echiffa à Ghaza. La chaîne quatari El Djazira a transmis en direct cette opération militaire sioniste à l’intérieur même de cet hôpital par tout dévaster et par interroger les patients et le personnel dans des interrogatoires sans merci et sans répit. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a demandé, vendredi, que des flux quotidiens de patients soient autorisés à quitter la bande de Gaza pour être soignés en Égypte, afin de soulager les hôpitaux débordés. Elle envisage également d’installer des hôpitaux de campagne. L’OMS espère pouvoir déployer dès que possible une équipe à Gaza pour évaluer la situation, et réclame la mise en place d’un « mécanisme pour faciliter l’évacuation des patients les plus critiques », a déclaré Richard Peeperkorn, chef du Bureau de l’OMS dans les territoires palestiniens occupés, aux journalistes. Il a expliqué qu’il faudrait évacuer 50 à 60 patients par jour vers l’Égypte. L’OMS appelle à la mise en place d' »évacuations médicales quotidiennes (…) sans entrave et sûres de patients gravement blessés et malades vers l’Égypte », a résumé l’Organisation dans une note envoyée aux médias internationaux. En parallèle, l’Organisation internationale souhaite mettre en place des hôpitaux de campagne afin d’augmenter les capacités des établissements locaux. Selon toujours les estimations fournies par l’Organisation de la santé et surtout après le cri de désespoir lancé par son premier responsable après le génocide commis contre des bébés, des femmes, des hôpitaux et leurs personnels, elle a noté qu’on en compte aujourd’hui environ 1.400, a indiqué le responsable de l’OMS. Il a également fait état de dizaines de milliers de cas d’infections respiratoires aiguës, de diarrhée et de plusieurs épidémies. L’OMS est également préoccupée par la varicelle et les maladies de peau notamment. Par ailleurs « le cabinet de guerre a approuvé à l’unanimité une recommandation conjointe de l’armée et du Shin Bet (le service israélien de sécurité intérieure) de se conformer à la demande des États-Unis et d’autoriser l’entrée de deux camions-citernes de carburant par jour pour les besoins de l’ONU », ont indiqué les responsables dans un communiqué. De son côté, l’Organisation des Nations unies (ONU) affirme, vendredi, que les livraisons d’aide vers la bande de Gaza ont été interrompues, faute de carburant. Elle craint un « risque immédiat de famine » pour la population prise au piège des combats entre Israël et le Hamas » rapporte l’ONU sur x (twitter). Selon l’ONU, 1,65 des 2,4 millions d’habitants ont été déplacés par la guerre. Signalons que plusieurs citoyens ont été tués alors qu’ils tentaient de quitter les bombardements et les frappes israéliennes dans la région de Ghaza. La plupart ont fui vers le sud en emportant le minimum et survivent sous la pluie et dans un froid qui devient mordant. Les cris de désespoir s’intensifient de plus en plus pour exiger une trêve humanitaire. Après l’IMS, l’ONU, UNICEF entre autres, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), a aussi indiqué, ce vendredi, qu’elle ne pourrait désormais plus coordonner la distribution de l’aide en raison de la coupure des communications, là encore en raison du manque de carburant pour faire fonctionner les générateurs.
