Les Palestiniens ont gagné la bataille médiatique grâce à la mobilisation de l’opinion publique internationale qui s’est ralliée à la cause palestinienne contre la barbarie sioniste, dans tous ses états depuis le 7 octobre et le début de l’agression contre la bande de Ghaza. Malgré la mise en branle de la machine de propagande sioniste pour « justifier » ses génocides et autres crimes de guerre commis contre le peuple palestinien, la solidarité d’une grande partie de l’opinion publique mondiale avec le peuple palestinien a fini par déconstruire l’argumentaire sioniste et sa narration mensongère. Une narration éculée et abjecte construite depuis de longues décennies sur la victimisation et la quête d’une fausse paix régionale. Cette propagande imposée par l’entité sioniste et ses relais a été révélée d’ailleurs, en partie, par une enquête publiée en février dernier sur l’entreprise sioniste « Team Jorge », menée par le collectif de journalistes « Forbidden Stories ». Le travail des enquêteurs avait dévoilé l’extravagante machine de manipulation de l’opinion publique et de diffusion de fausses informations, activée par « Team Jorge » à travers un système planétaire de mercenaires corrompus liés aux renseignements de l’entité sioniste, infiltrés dans les grands médias ainsi que dans des institutions internationales. A ces mercenaires, s’ajoutent des influenceurs de réseaux sociaux et des créateurs de faux-profils. Malgré cette machine d’intox, le soutien à la narration sioniste connaît ces dernières semaines un recul sensible, y compris dans les médias les plus fidèles à l’entité coloniale et qui avaient adopté son discours et ses éléments de langage dès les premières heures de l’agression contre la population de Ghaza. Mais face à la formidable mobilisation de l’opinion publique internationale, ces groupes médiatiques occidentaux ont dû réviser leur position en tentant de redonner un tant soit peu d’objectivité à leurs contenus. Il est utile de noter dans ce sens le scandale qui a fait le tour des réseaux sociaux, celui des journalistes de la chaîne d’info américaine CNN, pris en flagrant délit de mise en scène d’une attaque contre l’entité sioniste, révélé par un youtubeur américain. Acculés et craignant de perdre ce qui leur reste de crédibilité, au bout d’un mois de massacre des civils, ces médias tentent de s’imposer un peu d’objectivité dans le traitement de l’agression. Sur certaines chaînes de télévision occidentales, il y a de plus en plus d’intervenants contredisant la version sioniste et des porte-parole de l’armée génocidaire malmenés par des présentateurs sur les plateaux de télévisions pourtant acquises à la narration sioniste. Même si l’impartialité n’est pas toujours de la partie, les images des crimes horribles commis sur une population désarmée et encerclée font le tour des médias. Et ce n’est pas étonnant que la machine de destruction de l’armée d’occupation a particulièrement ciblé les journalistes et leurs familles (une cinquantaine depuis le déclenchement du génocide) dans l’objectif de cacher ces réalités. Ce rééquilibrage forcé, à petit-bras de la couverture médiatique des grands médias occidentaux a pour origine la formidable mobilisation de l’opinion internationale. Parmi les plus impressionnantes manifestations pro-palestiniennes, figurent celles tenues dans des Etats qui soutiennent contre vents et marées l’entité criminelle, comme à Londres (Royaume-Uni), Washington et New York (Etats-Unis). Aux Etats-Unis, le Washington Post a révélé jeudi que 750 journalistes de dizaines d’organes de presse (dont Reuters, Los Angeles Times, Boston Globe et le Washington Post) ont signé une lettre ouverte condamnant le meurtre de journalistes par l’armée sioniste et critiquant la couverture de la guerre par les médias occidentaux.
