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Afghanistan et Irak. Les États-Unis réduisent drastiquement leur présence militaire

Le Pentagone a annoncé mardi une réduction du nombre des militaires américains déployés en Afghanistan et en Irak. Il ne restera plus que 2 500 soldats dans chaque pays lorsque Joe Biden arrivera au pouvoir le 20 janvier 2021. Les États-Unis vont réduire le nombre de leurs soldats déployés en Afghanistan à 2 500 en janvier 2021, le plus faible contingent américain en deux décennies de guerre, a annoncé, mardi 17 novembre, le Pentagone, suivant la promesse électorale de Donald Trump de mettre un terme aux « guerres sans fin ». Environ 2 000 militaires vont se retirer d’Afghanistan d’ici le 15 janvier, et 500 autres quitteront l’Irak pour ne laisser que 2 500 soldats dans chaque pays, a précisé le nouveau ministre de la Défense par intérim, Christopher Miller. Le retrait interviendra alors que Donald Trump, battu à la présidentielle par le démocrate Joe Biden, cédera le pouvoir le 20 janvier. Cette décision reflète le souhait du président américain de « mettre fin avec succès et responsabilité aux guerres en Afghanistan et en Irak et de ramener nos courageux soldats à la maison », comme l’avait formulé l’actuel locataire de la Maison Blanche. Avant l’annonce du Pentagone, plusieurs responsables américains et étrangers avaient mis en garde contre un retrait précipité et total qui favoriserait les groupes terroristes comme Al-Qaïda ou l’organisation État islamique. Le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, avait estimé lundi que les États-Unis « abandonneraient » leurs alliés en procédant à un retrait trop rapide. Pour l’Otan, l’Afghanistan pourrait « redevenir une base pour les terroristes internationaux ». Les forces américaines « restent engagées à protéger la sécurité du peuple américain et à soutenir nos alliés et partenaires dans le monde », a assuré Christopher Miller. Au moment de l’annonce de ce dernier, sept roquettes ont visé, mardi soir, l’ambassade des États-Unis à Bagdad, une attaque qui rompt plus d’un mois de trêve décrétée par les factions irakiennes pro-Iran et a tué une fillette. L’attaque, menée depuis un quartier de l’est de Bagdad, a aussi eu lieu deux heures après un entretien téléphonique entre le Premier ministre irakien, Moustafa al-Kazimi, et le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo. Les deux hommes ont notamment évoqué, selon le bureau de Moustafa al-Kazimi, « l’avenir de la coopération entre l’Irak et la coalition internationale emmenée par les États-Unis », déployée en 2014 en Irak pour combattre le groupe jihadiste État islamique.

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