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Affichage publicitaire sauvage. Une anarchie qui défigure nos villes

L’importance de préserver les paysages accule les pouvoirs publics à chercher un équilibre entre les exigences du développement économique et celles de la protection du paysage. Oran n’échappe pas au phénomène de l’affichage  »sauvage » de publicité extérieure anarchique et même chaotique dans certains sites et domaines. La masse des publicités extérieures et des enseignes s’avèrent pléthorique et de façon impétueuse qui donnent une impression de laisser-aller. L’enseigne commerciale sert à identifier et localiser un local d’exploitation (un commerce, une boutique, un cabinet médical, un cabinet d’avocat par exemple). L’objectif d’une enseigne est de permettre aux clients d’identifier géographiquement un établissement. Des règles d’emplacement et de dimension s’appliquent aux enseignes commerciales et une autorisation préalable est nécessaire. Les vingt-six villes de la wilaya d’Oran sont appelées à une gestion rigoureuse de leur patrimoine. Apparemment les communes ne semblent nullement préoccupées par le renflouement des caisses communales, alors que la majorité des assemblées communales souffrent d’un grand malaise dans leurs finances. En effet, outre la dilapidation des deniers publics pour des projets d’aucune utilité, voilà que des panneaux publicitaires, enseignes, plaques et écriteaux sont accrochés anarchiquement. Tous les murs de la wilaya d’Oran sont devenus, ces derniers temps, un support publicitaire à nul autre pareil, les plaques de signalisation. Légalement, les publicités, les enseignes et les pré-enseignes ne peuvent pas être placés n’importe où. L’affichage sauvage est celui qui ne respecte pas la réglementation. Toute inscription, forme ou image apposée sur un immeuble et relative à l’activité qui s’y exerce constitue une enseigne. Sur des murs entiers, ces publicités sauvages à Oran et dans ses agglomérations. Marques de vêtements, parfums, jouets, cabinet médical, huissier, réparateurs, cabinet d’expertise, laboratoire d’analyse, pratiquent ces affiches sauvages illégales souvent sur des arbres, des façades, des murs des institutions, des poteaux d’éclairage public, ce phénomène de la publicité sauvage nuit considérablement à l’image de nos villes.

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