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Affaire de corruption à l’EGT Tipaza. Des peines de 02 à 07 ans de prison ferme

Les mis en cause dans le cadre de l’affaire de modernisation de l’EGT de Tipaza et qui a défrayé la chronique judiciaire, eu égard aux reports vu l’ampleur du dossier et des zones d’ombre, ont écopé de 02 à 07 ans de prison ferme lors de l’audience d’hier, tôt dans la matinée au tribunal de Tipaza. Ces opérations de modernisation qui ont été soldées par des trous énormes et par l’évaporation de milliards lors de la conclusion de marchés douteux, n’ont pas encore révélé tous ces mystères en dépit du procès, tenu, tard samedi jusqu’à hier à l’aube, au niveau du tribunal de Tipaza. Les mis en cause dans cette affaire de corruption se sont vu notifier des peines concernant les décisions du dossier relatif à la modernisation allant de 02 ans à 07 ans de prison ferme, pour l’ensemble des accusés. Pour le PCA et le directeur des finances de l’entreprise publique de gestion touristique, ceux-ci ont écopé de 07ans de prison ferme. Des mis en cause, dont notamment une cadre, employée au niveau du HTT, ont été condamnés à 02 ans de prison ferme. De nombreux cadres de cette entreprise qu’est l’EPE / EGT de Tipaza sont poursuivis dans cette affaire, en application de la loi sur la corruption, pour les chefs d’inculpation de «dilapidation de fonds publics, infraction à la loi sur les marchés publics, octroi d’indus privilèges et abus de fonction». Le tribunal section pénal a décidé, hier, le report au 18 avril prochain pour la décision finale concernant cette affaire. Signalons que c’est le 4ème report après celui du 03 avril, pour la troisième fois consécutive, du jugement dans l’affaire de corruption dans l’Entreprise de gestion touristique (EGT) de Tipasa. Il s’agit du 4ème report consécutif de cette affaire devant l’ampleur des accusations et des chefs d’accusation qui pèsent sur eux. Ce procès s’est déroulé samedi jusqu’à, hier matin, après un autre report sur la demande du collectif de défense, qui l’a motivé par un besoin de consulter le dossier de l’affaire, tandis que le tribunal a décidé de consacrer la journée du samedi 03 avril au procès, et ce, compte tenu du volume de l’affaire qui regroupe 36 parties (accusés et témoins). Une peine de 05 ans de prison ferme pour des ex-DG et de 02 ans de prison ferme pour les directeurs d’unités et des cadres de l’EGT et enfin de 02 ans de prison ferme pour le directeur d’unités et cadres. Le juge d’instruction près le tribunal de Tipaza avait ordonné, en juin dernier, la mise en détention préventive de six cadres de l’EGT de Tipaza, dont trois anciens directeurs généraux et trois architectes, tandis que de nombreux autres cadres ont été placés sous contrôle judiciaire, dont l’actuel directeur général. Cette affaire remonte à l’ouverture d’une instruction judiciaire par le Parquet de Tipaza, suite à une lettre anonyme dénonçant des infractions graves dans la gestion du projet de modernisation et réhabilitation du village touristique (ex-CET) relevant de cette entreprise. A noter que l’Entreprise de gestion touristique (EGT) de Tipasa gère trois unités, à savoir le village touristique (ex-CET), la «Corne D’or» et «Matares». L’entreprise avait bénéficié, au début de la décennie écoulée, d’une enveloppe de près de 04 milliards de DA, portée ultérieurement à 05 milliards de DA, dans le cadre d’un programme national visant la réhabilitation des complexes touristiques publics, mais ces travaux n’ont englobé qu’une partie seulement des complexes «Corne D’or», et «ex-CET».

À propos NADIRA FOUDAD

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