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Absence confirmée des Démocrates

Le FFS a décidé de ne pas aller aux législatives. Il rejoint ainsi son frère ennemi le RCD, le PT de Louiza Hanoun, l’UCP de Zoubida Assoul et du MDS. Seul Jil Jadid prendra part à cette joute électorale. A l’issue de la réunion extraordinaire du Conseil national du parti qui a duré plusieurs heures, le FFS a publié la résolution dans laquelle il a considéré que «les conditions de la tenue du prochain scrutin législatif du 12 juin ne sont pas réunies, et que les élections ne constituent pas la solution à la crise multidimensionnelle que vit le pays. Par conséquent le FFS ne peut pas participer à cette élection». «L’ouverture d’un dialogue sans exclusivité comme proposé par la Convention Nationale du FFS, pour convenir d’un programme politique, économique et social consensuel, avec un calendrier et un contrôle d’exécution, répondant aux revendications populaires», lit-on. Au final, la participation ne concerne que les islamistes et les «nationalistes». Les indépendants de tout bord tenteront un «coup de poker» au vu de la crise politique et de la situation. L’absence du FFS et du RCD signifie que la Kabylie et une grande partie de l’Algérie devront connaître lea taux d’abstention comme lors des présidentielles. Le Hirak refuse d’aller aux élections arguant que les conditions ne sont pas réunies et qu’il n’y a pas eu d’apaisement précédant un dialogue, un dialogue par de nombreuses icônes du Hirak. Le pouvoir veut aller vers des élections quel que soit le taux de participation. Les Islamistes voudraient profiter de cette occasion pour glaner le maximum de sièges à l’APN en misant sur un vote-sanction contre le FLN, le RND et d’autres partis. Le MSP, qui a été dans la coalition gouvernementale au temps de Bouteflika, jouera sa place de leader des islamistes où son chef Mokri craint un vote-sanction. Raison pour laquelle, il ne cesse de laisser croire qu’il aurait été à l’origine du lancement du Hirak, d’avoir œuvré pour la destitution de Boutefliak et qu’il a toujours été un parti d’opposition. Le but n’est autre que de « soigner » son image auprès de l’électorat islamiste. Bengrina ne se fera pas prier pour tenter d’assommer le MSP et les autres petits partis de la mouvance islamiste afin de devenir le seul interlocuteur islamiste avec le pouvoir. Le boycott des démocrates et du Hirak joue en faveur des islamistes. Mais les indépendants et les «nouveaux» partis issus du Hirak pourront jouer un mauvais tour à la mouvance islamiste. Le suspens ne fait que débuter…

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