Par B.Habib
Le nouveau S.G du FLN doit-il s’attendre à un accueil chaleureux des militants du parti à Oran, lors sa première sortie dans la capitale de l’ouest, après son installation? Comment va-t-il réagir face au problème relatif aux «kasmas fermées», bien avant le début de la pandémie du Coronavirus? Pour les spécialistes de la scène politique locale, la visite d’Aboufadl Baji, secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), ce samedi à Oran, dans la grande esplanade de l’Hôtel «Le Méridien» d’Oran, ne s’annonce pas de tout repos. D’abord, parce qu’il s’agit de son «premier regroupement avec les militants de son parti, hors de la capitale. Ensuite, ce parti qui est en train de se reconstruire et se restructurer pour un «FLN d’une Algérie nouvelle», fait face à plusieurs échéances dont la plus imminente n’est autre que le Référendum sur la Constitution prévu le 1er Novembre 2020. Ainsi, le nouveau S.G du FLN devra se forcer à mobiliser ses troupes et les électeurs oranais en prévision de cette échéance. Pour cela, il devra user d’un ton rassembleur mais surtout démontrer les capacités de son parti à dépasser les obstacles et les conflits internes dans les structures de la base militante. Seulement voilà, malgré les instructions données par les trois mouhafeds, Ouest, Centre et Est de la wilaya d’Oran en vue d’élargir les rangs du vieux «Front» à l’échelle locale et remettre les cartes aux nouveaux adhérents, les vieux réflexes sont de retour et ont visiblement la peau dure, selon des analystes. Il s’agit, selon certains militants, du problème lié aux «kasmas fermées» dans plusieurs communes de la wilaya malgré leur ouverture exigée, ce qui a l’air d’empêcher les nouvelles adhésions de jeunes, de femmes et de cadres. L’autre problème est relatif aux enfants de chahid et enfants des moudjahiddines dont plusieurs ont dit «rencontrer des difficultés à intégrer les structures du parti dans certaines communes comme Aïn El Turk et Es Sénia». Le troisième problème cité par des militants de la base concerne l’«octroi de cartes de militants» malgré les instructions en vigueur demandant «d’ouvrir les portes et de remettre en urgence ces cartes aux adhérents». «Pourquoi un tel retard dans la distribution des cartes aux adhérents alors que moins d‘un mois nous sépare du Référendum sur la Constitution», s’interrogent-ils.