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Abattoirs clandestins et les tueries de volailles. Les déchets avicoles empoisonnent l’environnement

Les abattoirs clandestins et les tueries de volailles à domicile ont nettement augmenté, çà et là, sur le territoire de la wilaya et impactent négativement l’environnement. A Mostaganem, on est resté les derniers à se soucier de ce problème qui empoisonnent la vie des citoyens. Dans la Daïra de Hassi Mamèche, c’est assez flagrant car le plus grand nombre de tueries domestiques de volailles se trouvent dans cette localité. Ajouté à cela, l’abattoir de la commune de Mazagran contribue lui aussi à la dégradation de l’environnement par ses excessifs rejets sur les accotements du chemin communal menant à la municipalité de Ain Sidi Chérif. Le cas du chemin de wilaya sur cet endroit nommé ‘’El Gherd’’ la situation écologique est très déplorable. La forêt de Stidia est aussi infestée de déchets de volailles issues des tueries clandestines. Les rejets identifiés des élevages intensifs tels que les matières fécales, les restes de l’abattage attirent tout type d’animaux même domestiques qui deviennent vecteurs de maladies. En plus, les odeurs nauséabondes affectent la santé des citoyens causant tout type d’allergies et nuisent pertinemment à l’environnement. Pour rappel, ces pollueurs jetaient leurs pestilences dans l’ex décharge sauvage de Hassi Mamèche mais depuis que ce site a été concédé à un investisseur lequel avait clôturé le lieu pour une déchetterie qui n’avait jamais vu le jour. Les déchets d’élevage intensif rejetés en pleine nature sont extrêmement pathogènes car entre mouches, moustiques et autres bestioles s’invitent au festin les chats, les chiens et les rongeurs de tous types qui, à leur tour, transmettent les infections aux humains. Là aussi le contrôle est absent même si les conséquences sont gravissimes. Ce qui est vraiment navrant c’est l’absence significative de contrôle. Une absence flagrante ou peut-être même complice. Il n’est pas aisé, dans de telles circonstances, d’évoquer cadre de vie et avoir tout un arsenal de structures de protection de l’environnement. L’Administration du CET à Mostaganem, on lui a confié l’incinération de ces déchets mais le manque de compétence de ces responsables a contribué à aggraver la situation. Le fait que l’incinérateur ou plutôt un brûleur acquis ne répond pas aux normes. Le comble est que le brûleur ne peut jamais faire disparaître les déchets si ces derniers ne sont que des déchets brûlés. Par conséquent le CET doit aussi gérer les déchets avicoles à moitié brûlés. Il faut le signaler que l’équipement acquis n’est pas en mesure de mettre en cendre les déchets avicoles ….tout un dilemme. Décidément tout porte à croire que la protection de l’environnement est une fiche à revoir à Mostaganem.

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