Alors que de visibles améliorations ont été constatées sur le quotidien des occupants du nouveau pôle urbain Ahmed Zabana, il n’en demeure pas moins que le transport en commun reste le casse-tête des citoyens. En effet, force est de constater que le nombre de bus dénommé «D», desservant la ligne Es Sénia – AADL Ahmed Zabana, ne dépasse pas 4 minibus, l’anarchie commence à prendre le dessus et le stress envahit les esprits des usagers, en particulier durant les heures tardives de la journée. A vrai dire, même avec la disponibilité de quelques minibus, le quotidien des citoyens tourne au cauchemar, étant donné qu’ils sont appelés à ne pas rater le dernier bus qui quitte l’arrêt d’Es Sénia vers les coups de 18h30. Et pourtant, ce n’est pas la demande qui manque, les deux arrêts sont bondés d’usagers, les trottoirs sont quasi occupés. Une fois arrivés, les nouveaux occupants se ruent vers le dernier bus allant vers la cité, sinon ils seront dans l’obligation de payer le prix d’un taxi. La mise en place de la ligne «D» n’a pas pour autant réglé un problème, qui devient après 19h une source de stress surtout pour les familles et les femmes qui attendent sans résultat que le bus fasse une dernière virée vers Es Sénia. Le mini bus qui ne peut contenir plus d’une quarantaine de personnes ne fait pas de distinction et ce sont les jeunes fougueux qui ne reculent devant rien pour s’accaparer des places les menant à la cité, qui arrivent à prendre une place, assis ou debout, tandis que les femmes et les familles restent à la merci des taxis et les clandestins. L’anarchie bat son plein, les clandestins se proposent comme une solution de rechange, mais au prix fort, a-t-on constaté. Le temps est précieux et chaque minute vaut de l’or pour certains qui se disent en retard, mais les alternatives sont presque inexistantes. Impuissants, certains préfèrent faire profil bas devant les clandestins tout en acceptant une sentence injuste et préjudiciable pour leur budget mensuel. En attendant la mise en service d’autres lignes, le calvaire fait partie du quotidien des résidents de la cité AADL Ahmed Zabana dont certains se débrouillent comme ils peuvent pour dénicher un transport.
