Ce qui était un rêve, est devenu une réalité et ce, à la faveur des efforts consentis par les autorités locales et le soutien et la détermination des citoyens. L’école primaire nommée «El Chahid Belhedja Ali» a finalement ouvert, hier matin, ses portes aux enfants habitant le nouveau pôle urbain Ahmed Zabana. Désappointés, les enfants de la cité attendaient l’ouverture de cette infrastructure, le mercredi passé mais faute d’équipements pédagogiques, la reprise des études a été reportée et les vacances prolongées. La situation a failli dégénérer en raison du mécontentement des parents des élèves, mais agissant en bons citoyens et en serrant les coudes, ces derniers ont été pour beaucoup dans l’ouverture de cette école qui avait reçu des enfants du primaire. Le hic était l’établissement en lui-même puisqu’il est construit en préfabriqué. N’ayant pas le choix, affirment les parents des élèves résidant à côté de l’école, l’établissement en dépit des carences peut faire l’affaire et ce, en attendant l’édification d’une école primaire qui sera approuvée sans réserve. L’essentiel est de permettre aux enfants de poursuivre le cursus, au niveau de cette école qui certes ne ressemble pas aux autres établissements mais qui demeure une alternative à une carence constatée, depuis quelques mois. Or, si ce n’est la détermination des parents des élèves et le soutien des autorités locales qui ont permis aux enfants de renouer avec l’ambiance des études, un problème de taille allait perturber la tranquillité du quotidien de ces citoyens qui ont été étonnés de constater un manque de tout dans cette école. Il faut dire que le déplacement sur place du président de l’APC de Misserghine et de madame la chef de daïra de Boutlélis, a permis d’apaiser les esprits et d’apporter plus d’assurance quant à l’avenir des enfants scolarisés, habitant les 4.000 logements. Sans trop tarder et sous les instructions des autorités locales qui étaient à l’écoute des doléances des résidents, des convois de camions ont transporté les moyens pédagogiques nécessaires et ce qui était promis, fut réalisé. Pour leur part, les parents des élèves furent à la hauteur de l’événement et ce, en apportant un coup de main, le moins que puisse dire appréciable, puisque ce sont ces derniers qui se sont chargés de décharger les équipements. Et ce n’est pas tout, les parents des élèves, en collaboration avec les autorités locales, ont procédé, durant la journée du samedi, un jour de repos pour les papas, à nettoyer et à désinfecter les classes, en usant de leurs propres moyens. Mobilisés pour réussir l’ouverture de cette école, les parents des élèves, en particulier ceux habitant l’îlot 15, ont depuis les premières heures de la journée, installé les tables et même les tableaux, nettoyé et aidé le promoteur qui s’est chargé de combler les brèches. La joie constatée sur leur visage, les propriétaires de l’îlot 15 ont donné une leçon de solidarité et de détermination inégalable, ayant permis au staff éducatif d’inaugurer cette école dans les meilleures conditions. Enfin, il est utile de rappeler que la période de scolarisation dans cet édifice ne va pas s’éterniser, affirme madame la chef de daïra qui a promis d’entamer les travaux de construction d’une école primaire au niveau du même site, dès que l’enveloppe budgétaire nécessaire sera disponible.