La rentrée scolaire pour les élèves du primaire n’est pas une mince affaire pour les parents notamment dont la progéniture étudie à l’établissement « Ali Bouedja », sis au niveau du nouveau pôle urbain « Ahmed Zabana ». En effet, les mêmes scènes vécues, au cours de la précédente année scolaire, se sont répétées, hier matin, à l’occasion du retour des petits écoliers dans leurs classes. Des altercations verbales et des face-à-face qui allaient vers des rixes, risquaient d’éclater parce que certains parents ont fermé les accès d’entrée et de sortie aux enfants, empêchant du coup, certains écoliers d’accéder à l’école. Il faut dire que c’est la gent féminine qui, en général, crée ce faux problème de part son entêtement à se positionner devant l’entrée de l’école. Or, la porte d’entrée est tellement exiguë que les enfants se perdent alors que certains parents qui se positionnent aux alentours de l’école ne sont pas sûrs de récupérer leurs enfants. D’ailleurs, la matinée d’hier était riche en rixes entre certaines mamans qui font les sourds-muets devant les cris de certains papas qui, partant du principe de la distanciation, se positionnent aux alentours de l’école. « Vraiment, nous les hommes avons des difficultés à récupérer les enfants de l’école. A vrai dire, je ne veux pas faire partie de cette mêlée formée par les dames de la cité, sauf que je me retrouve dans l’obligation de me rapprocher un tout petit peu pour voir ma fille lorsqu’elle sort de l’école », dira un homme d’un certain âge qui n’a pas cessé de demander aux personnes qui ferment l’accès à l’école, de se positionner de manière à ne pas déranger les autres. Un autre problème a été soulevé hier, à savoir le stationnement anarchique des clandestins. En effet, ils sont nombreux à se garer juste à quelques encablures de l’école. Ce constat a été décrié par la directrice de l’école et certains parents des élèves mais le problème persiste. Il faut dire que les propriétaires de voitures ne prêtent guère attention aux revendications des parents et de la responsable de l’école comme en témoigne leur présence quotidienne devant cet établissement qui porte mal le nom d’établissement scolaire. Enfin, les parents espèrent vivement que leurs enfants vont être transférés dans le nouvel établissement construit récemment qui n’attend que la présence des écoliers.
