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A quoi normalement devrait servir une APW?

Selon le code gérant les collectivités locales une APW serait normalement, une petite APN en minuscule, c’est-à-dire une APN de proximité…se préoccupant plus des affaires quotidiennes du citoyen que des affaires de l’Etat. Elle est, en principe, et là je précise bien, en principe- afin d’être à l’affût des activités et évidemment des comportements des walis, des chefs de Daïra et des Maires…c’est une assemblée élue, représentant les citoyens /électeurs de cette instance. Bon, ici, je parle de ce qui devrait normalement être et non ce qui regrettablement existe sur le tas et qui n’est pas du tout conforme aux textes organiques, et aux attentes des électeurs/ citoyens… Si une APW se mettait à appliquer dans les normes les missions et les prérogatives pour lesquelles elle a été mise en place, les choses iraient, sans l’ombre d’un doute dans le sens espéré… cependant, la réalité est toute autre. Elle est également et à l’instar des autres instances élues ou désignées, un moyen de se servir en premier lieu, au lieu de servir l’intérêt général … C’est trop d’idéalisme, dites-vous, peut-être ?! ..Et bien, chers messieurs – dames, ce n’est que chez nous, où la charrue et placée devant les bœufs, que ces choses pourraient paraître imbibées « d’un idéalisme disons forcené». Là en haut, l’on se contente d’une démocratie de façade, un système où l’usage de faux serait devenu une réalité incontournable. Parait-il, que ceux d’en haut et ceux d’en bas auraient trouvé parfaitement leur compte dans ce genre d’entreprise servant tout et tous, excepté l’intérêt du pays et les idéaux de la nation.. Pas mal de citoyens n’arrivent pas à déchiffrer le mystère! Pourquoi toutes ses instances élues et pourquoi cette forêt dense d’administrations publiques toutes spécialités confondues, pour qu’enfin tout le paquebot /Algérie navigue avec une énigmatique langueur, laissant pitoyablement, à désirer.. Le citoyen, notamment l’instruit, l’intellect, le perspicace, est bien conscient de cette tragi-comique simulation. Un Etat, une démocratie, un pluralisme authentique, ne seraient possibles que quand l’Etat de droit deviendra une réalité vécue et concrètement palpable. Renverser l’équation, cela voudrait, tout simplement insinuer, que si vous voulez un Etat algérien authentique, selon les normes en vogue, et bien tâchez à mettre en place, en toute priorité, un Etat de Droit avec des séparations réelles et non fictives ou trompeuses, des pouvoirs, en commençant évidemment à opérer de réels purges dans le système judiciaire national…C’est par là, qu’il faudrait entreprendre n’importe quel changement sincère et sérieux.. Nous avons toujours, en mémoire les «orages» ostentatoires, de ces énergumènes commissions visant à réformer l’appareil de la justice.

À propos Abdelkader Benabdellah

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