Durant chaque mois de Carême, l’opportunisme et la spéculation font bon ménage. Entre grossistes véreux et détaillants mercantilistes, le citoyen subit le diktat d’un marché qui va dans tous les sens. Les familles Saidies à l’instar de toutes les familles Algériennes s’apprêtent à accueillir le mois de l’abstinence et du pardon et elles ressentent déjà les brûlures de la flambée des prix qui ne cessent de grimper et rien ne laisse présager une extinction du feu, d’autant plus que le sens du mois sacré n’est pas le même pour le consommateur plumé et le commerçant véreux motivé par l’absence d’un service de contrôle concerné. Triste décor à quelques jours du mois de Ramadhan. Faites une virée du côté des 2 marchés de la ville et vous constaterez de visu la folie qui s’est emparée de la grande majorité des marchands de fruits et légumes dont certains s’improvisent commerçants lors du mois de Ramadhan. En attendant, l’adrénaline monte avant le Jour « J ».
