Au-delà du rejet populaire exprimé par le hirak du fait de son accointance avec l’ex pouvoir à tous ses politiques, le FLN de Baadji Aboufadl veut reconquérir sa place en prévision des élections sénatoriales du 5 février ou par scrutin indirect et nomination, la moitié des membres du conseil de la Nation seront renouvelés. A Oran, à l’instar d’autres wilayas sans doute ou l’ex parti unique a perdu des sièges importants lors des législatives et des élections locales de 2021, la tâche ne s’annonce pas facile en raison de la concurrence affichée par ses adversaires en sus des plus en vue, entre ceux qui font leur «retour» et les « nouveaux débarqués» sur la scène locale. Selon les dires des «mécontents» qui se comptent par centaines après le rejet de leurs candidatures lors des dernières élections locales, le FLN aurait organisé des primaires pour le choix de son candidat mais sans consultation au préalable de la base ni rencontre avec les militants des trois ex mouhafadate de l’ancien découpage aujourd’hui sous la coupe d’une seule mouhafada». Alors que du côté de la même mouhafada, on a beau expliquer que le choix du candidat du parti de cette wilaya a été fait pour la première fois selon un «mode opératoire démocratique» contrairement aux anciennes pratiques telles la «désignation» par la direction nationale du parti à Alger ou le «consensus» à l’échelle locale. Quoi qu’il en soit, à moins de cinq ou six jours de l’échéance décisive, les militants soulignent que leur parti «n’organise plus de rencontres mobilisatrices au siège de la mouhafada contrairement aux dernières joutes». «On y a organisé seulement une ou deux rencontres à huis clos avec quelques secrétaires de kasmas pour définir la stratégie à adopter lors du prochain rendez-vous alors que le principe veut que tous les secrétaires des 14 kasmas doivent être présents et consultés». «Le cas de notre candidat d’Oran a été tranché il y a longtemps, il n’y a pas de divergence là-dessus puisqu’il s’agit d’un candidat jouissant d’une unanimité chez la base» a de son côté rétorqué une source la mouhafada tentant de mettre un terme à la polémique.
