LE CARREFOUR D'ALGÉRIE Quotidien national d'information
«Les communes littorales sont invitées à témoigner de leur engagement pour lutter contre la pollution et les déchets et surtout les déchets plastiques, une plage sans déchets plastiques pour des communes littorales éco-exemplaires. Celle-ci comporte trois domaines d’action »sensibilisation, prévention et nettoyage ». Et quelques gestes pour protéger la biodiversité, réduire l’utilisation du plastique, sensibiliser l’ensemble des acteurs du territoire et des usagers de la mer sur les conséquences des pollutions, améliorer l’accueil touristique et l’attractivité des plages. Les collectivités côtières doivent montrer leur engagement dans chacun des trois domaines ». Parler aujourd’hui de saison estivale. C’est un peu comme évoquer la corde dans la maison du pendu, à la veille de cette saison tant attendu par les Oranais et les vacanciers, venant de tout le pays, que la majorité des plages de la wilaya d’Oran croulent déjà sous les ordures laissant se dessiner une piètre carte postale. Ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur année après année, est nettement plus perceptible sur les nombreuses plages que compte la deuxième wilaya du pays. Elles sont souillées par les jets délibérés de bouteilles, cannettes de bière, sacs en plastique, de différents détritus et aussi de déchets ménagers. On ne peut que se prendre la tête entre les mains et se demander si ces spectacles désolants perceptibles sur tous le lieux d’estivage font réagir un tant soit peu les autorités des villes côtières auxquelles incombe le premier rôle de préserver les plages et autres sites touristiques. A voir l’état de ces plages, la réponse est non. C’est l’avis d’un habitué des plages qu’on a rencontré à Bousfer-Plage. Il nous dira que « la situation qui caractérise nos plages aujourd’hui est l’oeuvre incontestable des autorités des communes côtières qui n’accomplissent qu’un travail infime dans la préservation de l’environnement et la sensibilisation du citoyen au respect de la loi ». Faire une loi et ne pas la faire exécuter, c’est autoriser la chose qu’on veut défendre.
