A la faveur de leur convaincante victoire face au Sénégal. Les Verts, de nouveau sur le toit de l’Afrique

La fenêtre internationale de ce mois de septembre aura beaucoup apporté à l’Equipe Nationale en matière d’assurance et de crédibilité retrouvée. Après avoir terminé en tête de son groupe, dans les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, avec 16 points sur les 18 mis en jeu, ce qu’aucune autre sélection du continent n’a fait durant cette campagne, la sélection de Djamel Belmadi est allée battre le Sénégal, chez lui à Dakar, dans une joute amicale qui avait tout du test grandeur nature. Dans un stade Abdoulay-Wade rempli de plus de 50.00 supporters, dont une poignée d’inconditionnels des Verts, l’EN s’est imposée en patronne face au récent vainqueur de la CAN, grâce à un but de la tête signé Farès Chaïbi suite à un service parfait de Riyad Mahrez sur coup franc. Un succès de prestige que le sélectionneur national Djamel Belmadi a apprécié à sa juste valeur, notamment en raison de la présence de plusieurs jeunes éléments dans son équipe de départ. « Pour ces jeunes qui en sont à leur deuxième ou troisième sélection, c’est l’accélération de l’apprentissage à vitesse grand V du football africain contre la meilleur équipe du continent.
On avait un plan, on savait qu’il ne fallait pas trop s’ouvrir face à une équipe qui a autant de bons joueurs et d’automatismes mais pour autant il ne s’agissais pas de subir et ce n’est pas ce qu’on a fait. On s’est pratiquement donné coup pour coup » a, ainsi, déclaré le driver national. Et d’ajouter en hommage à ses joueurs : « Ils ont été très respectueux du plan, des consignes. La discipline tactique a été présente tout au long du match. Contre cette équipe du Sénégal si on commet une erreur de placement on le paie cash. D’ailleurs on l’a vu sur quelques situations où l’on était désorganisés à cause de la qualité de cette équipe du Sénégal. Mais dans l’ensemble j’ai vu une équipe algérienne très disciplinée, très organisée ». De son côté, le capitaine Riyad Mahrez a abondé dans le même sens. «C’était un bon match, dans des conditions que l’on connaît, ils ont eu des occasions, ils en ont eu aussi, on a su marquer au bon moment. Ce n’est pas un match test, on a gagné mais on n’a a pas gagné la CAN. On continue notre préparation pour la CAN. On continue dans cette lancée» soulignera l’ex-stratège de Manchester City, avant de renchérir: «On a beaucoup de bons jeunes, Djamel essaye de les incorporer, c’est bien pour la suite».

                                   Belmadi: «Qu’ils arrêtent leurs mensonges!»
Une suite qui interviendra dès le mois de novembre avec le début des éliminatoires du Mondial-2026 que Djamel Belmadi espère entamer sous des meilleurs auspices et dans de meilleures conditions que l’a été ce stage de septembre, notamment dans son volet organisationnel. « On n’a pas encore de président de la FAF, c’est le problème. Même s’il y a des gens qui travaillent mais ce n’est pas simple. On a passé un stage difficile en termes d’organisation. On est sorti de Sidi Moussa. Imaginez-vous, nous avons pris quatre avions pour un match en Algérie. Ça veut dire qu’il y a un truc qui ne va pas. Les gens qui réfléchissent doivent se poser la question. On s’est rendu la tâche difficile. On aurait aimé avoir Sidi Moussa prêt et avoir un stade d’Annaba prêt. Ils savaient qu’on allait jouer chez eux deux mois avant la rencontre.
On n’a pas compris. C’est la fin du stage, on peut dire les choses. Il y a des choses qui ne doivent pas se reproduire. Il y a des gens qui ont une responsabilité. Il faut arrêter avec les déclarations inappropriées, les mensonges et autres pour toucher une seule personne. Il faut qu’ils s’arrêtent deux minutes. Cela fait cinq ans que je parle des terrains. J’aurais dû rester à Sidi Moussa 24h/24 et surveiller tous les terrains d’Algérie. Les gens doivent se respecter parce qu’à un moment donné il ne faut pas induire en erreur l’opinion publique. On raconte des bêtises, ces gens-là ne peuvent pas être sur les plateaux pour casser quelqu’un » s’est, ainsi, emporté le sélectionneur national à son arrivée hier matin à l’aéroport d’Alger, comme pour crever un abcès qui n’aura que trop duré et trop fait mal.