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8ème session de la grande commission mixte algéro-égyptienne. Pour une redynamisation du rôle du Conseil d’affaires

Le gouvernement égyptien envisage l’ouverture d’une ligne maritime régulière entre les ports algériens et égyptiens, dans le cadre des échanges commerciaux et pour l’accélération des flux de marchandises et le transport commercial. Pour l’heure, l’Egypte décide d’encourager l’investissement et d’améliorer le climat des affaires selon son Premier ministre, hôte de l’Algérie. Les travaux de ce Forum entre les deux pays se sont tenus, ce jeudi dernier, au CIC à Alger. «Les échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Egypte qui sont de l’ordre de 787 millions de dollars en 2021, restaient « en-deçà des capacités attendues des deux pays», a estimé le Premier ministre égyptien, lors de la tenue, ce jeudi, du Forum d’affaires algéro-égyptien, au CIC, à Alger, en présence du Premier ministre algérien, des ministres du Commerce des deux pays et des hommes d’affaires. Il a préconisé, en outre, le lancement des mécanismes favorisant un meilleur climat des affaires entre les deux pays arabes. Les travaux de la 8e session de la grande commission mixte algéro-égyptienne, tenus sous la coprésidence du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane et de son homologue égyptien, Moustapha Madbouli, ont été clôturés, jeudi dernier, par un plaidoyer pour l’intensification des volumes d’échanges entre les deux nations et la consolidation des relations bilatérales entre les deux pays arabes.  Dans une brève allocution de circonstance, le Premier ministre algérien, Aymen Benabderrahman, s’est félicité de la reprise des pourparlers économico-financiers avec l’Egypte et a exprimé son satisfecit pour l’organisation de cette rencontre qui regroupe les hommes d’affaires et opérateurs économiques des deux pays, dans une ambiance empreinte d’une volonté commune de construire des relations économiques et commerciales fortes et surtout efficaces pour l’intérêt des deux pays. Le Premier ministre égyptien, Moustafa Madbouli, a interpellé la partie algérienne sur l’impérative nécessité de doubler les échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Egypte qui ont connu une certaine frilosité, eu égard au climat des affaires peu favorable à laquelle se sont ajoutées les affres difficiles du Covid-19 et le contexte politique des deux pays qui, pour rappel, sont membres de la Ligue Arabe. Dans son long plaidoyer, il a rappelé l’importance des forums économiques dans l’établissement de partenariats de développement et le renforcement de la complémentarité entre les entreprises algériennes et égyptiennes, dans divers domaines, invitant les opérateurs algériens à saisir les opportunités d’investissement offertes en Egypte qui œuvre à conforter le rôle du secteur privé dans l’économie. L’Egypte souhaite promouvoir le niveau de coopération bilatérale dans les secteurs de la santé, des médicaments et l’échange des initiatives présidentielles en matière de lutte contre les maladies chroniques et endémiques. L’Egypte aspire au développement de la coopération avec l’Algérie dans le domaine de la numérisation des services gouvernementaux, la généralisation des moyens de paiement électronique et l’inclusion financière et ce, au regard de l’impact positif de ces domaines sur les économies des deux pays, a précisé le Premier ministre égyptien. De son côté, la ministre égyptienne du Commerce et de l’Industrie, Névine Gamea, a affirmé que la dynamique que connaissent les relations entre les deux pays, devrait être confortée par l’augmentation des échanges commerciaux et la promotion des investissements mixtes. Néanmoins, la partie égyptienne, et selon les interventions des responsables présents à ce forum, aspire à la redynamisation du rôle du Conseil d’affaires algéro-égyptien, après sa nouvelle composition. Il s’agit de la tenue, incessamment, de la première réunion de ce Conseil dans la perspective d’insuffler une forte impulsion aux relations commerciales et d’investissement entre les deux pays et d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération dans divers domaines en dehors des services et du tourisme. Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a rappelé, devant les hôtes de l’Algérie, que notre pays était pour l’établissement d’un partenariat économique « efficace » entre les entreprises algériennes et égyptiennes. Le ministre algérien reste convaincu, selon ses propos, que l’activation du Conseil d’affaires algéro-égyptien, à travers l’élection de nouveaux membres, de part et d’autre, dans le cadre du forum, après un arrêt qui a duré 08 années consécutives, confirme la détermination des Algériens et des Egyptiens à accroître avec force le volume des échanges entre les deux pays. La redynamisation du rôle du Conseil d’affaires algéro- égyptien reste imminente pour le climat des affaires dans les deux pays. De son côté, la CACI œuvre à créer les conditions propices au développement des partenariats avec les investisseurs égyptiens puisque l’Algérie est pour le développement d’un partenariat économique efficace avec les investisseurs égyptiens.

À propos NADIRA FOUDAD

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